theatre caumartin

Théâtre Caumartin : un lieu culte du théâtre comique à Paris

  • Direction
  • Jauge : 370
  • Adresse : 25 rue Caumartin
  • Email : contact@comedie-caumartin.com
  • Site : www.comedie-caumartin.com/
  • Téléphone : 01 47 42 43 41

En 1901, la salle est inaugurée sous le nom de Comédie Royale, dédiée avant tout à l’humour et à la comédie.

En 1906, la salle est rebaptisée « Cover’s Club ». Mais elle se transformera une nouvelle fois en 1907 en un charmant petit théâtre de 250 places du nom de Comédie Royale. À la même époque, d’autres petites salles parisiennes misant sur le rire et l’intimité scénique connaissaient également une affluence grandissante.

Premiers succès et échecs

En 1908, Marcel Simon et Armande Cassive triomphent dans Feu la mère de Madame de Georges Feydeau. Lucien Mayrargue, ancien administrateur du théâtre Michel, dirigera la Comédie Royale, qui ira de succès en succès.

Mais en 1913, la création en France de Franz Molnar, L’officier de Garde – qui a triomphé un peu partout en Europe – sera un échec à la Comédie Royale. Pour redresser la situation, Lucien Meyrargue compte sur une nouvelle revue de Robert Dieudonné et Baron père. Mais c’est un nouveau désastre, et le malheureux directeur se retire.

Renaissance avec René Rocher

En 1923, René Rocher, acteur et metteur en scène, va réveiller la Comédie Royale après 10 ans sans grande activité. Il rebaptise le théâtre la Comédie Caumartin.

De 1960 à 1980, c’est dans cette salle rebaptisée la Comédie Caumartin qu’a été montée et jouée sans interruption une des pièces les plus représentées dans le monde. Il s’agit de la pièce Boeing-Boeing de Marc Camoletti, qui a été depuis donnée quelque 18 000 fois aux quatre coins du globe.

Fermé définitivement en 1932, le théâtre ne rouvrira ses portes que 20 ans plus tard, en 1952, totalement rénové par les soins de René Sancelme.

En 1973, après le décès de René Sancelme, c’est Mme Sancelme qui reprend la direction, qu’elle laissera en 1981 à Denise Petitdidier.
Denise Petitdidier a dirigé le théâtre jusqu’à son décès en 2019, laissant derrière elle une empreinte majeure dans l’histoire du lieu.

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Les grandes années contemporaines

En 1989, après une fermeture pour rénovation, la Comédie Caumartin accueille le groupe Bratsch, puis une comédie de Neil Simon, Premières armes, et La Maison de Poupée de Henrik Ibsen.

En 1994, Les Fourberies de Scapin dans une mise en scène de C. Roumanoff.

En 1998 : 350 représentations de Marie-Thérèse Porchet née BertholetLa truie est en moi à la Comédie Caumartin à Paris. Puis des années 2000 à ce jour, de nombreux succès se suivront.

La Comédie Caumartin a fermé ses portes en mai 2019, peu avant le décès de sa directrice historique Denise Petitdidier, et n’a pas rouvert depuis. Aujourd’hui, même si le théâtre n’est plus en activité, il reste dans la mémoire collective un lieu emblématique de la comédie parisienne, qui, comme son nom le laisse supposer, mettait toujours un point d’honneur à nous faire rire.